Rue des Canassons

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mercredi, janvier 7 2015

Je suis Charlie

Billet de protestation. D'indignation. De tristesse et de colère.

samedi, novembre 29 2014

Trash et decomplexée

Merci Val pour ce billet. J'aurai aimé écrire un texte pareil!!





























vendredi, avril 25 2014

Lecture

" Mes peines d’enfance rougissaient de honte en réalisant les tiennes,
des petites brumes du matin, toi tu as connu le brouillard.
Tes cauchemars transformaient les miens en rêves grisonnants.
Tes peurs faisaient peur aux miennes, qui du coup reprenaient du poil de la bête,
tes fatigues ne trouveraient de repos que dans la mort tandis que les miennes se satisfaisaient d’une courte sieste."

"Mémé", Philippe Torreton

mercredi, janvier 1 2014

Que vais-je mettre dans mon sac?

En préparant notre voyage, nous avons rencontré un problème inédit : nos sacs sont trop grands! Incroyable, je n'en reviens toujours pas... Que c'est-il passé entre septembre 2012, avec nos sacs de 16kg en partance pour l’Espagne, et janvier 2014?

C'est vrai que nous avons fait du tri, nous sommes un peu en mode "scout"... Mais, passée l'inquiétude de l'oubli, je suis finalement assez contente de n'avoir gardé que le nécessaire : nous serons plus légers dès le départ et la route sera sûrement moins pénible. Et si on faisait comme ça chaque fin d'année?

Exit ce qui a plombé 2013 : on garde ce qui en a fait une belle année, les petits moments qui font de grands plaisirs. Ils pèsent bien moins lourd dans nos sacs et tiennent plus chaud! Du coup on peut repartir pour de nouvelles aventures.

Ma marraine Christine m'appris que la vie, c'est comme une rando en montagne : parfois, c'est tranquille et on se sent bien. Et au loin on voit un sommet qui se rapproche. On se dit alors que c'est bien trop haut pour nous, qu'on n'atteindra jamais le sommet.. Et finalement, pas après pas, on fini par y arriver! On profite alors de la vue panoramique, et en regardant en arrière on voit le chemin parcouru : long, sinueux, raide, et caillouteux. Et la vue est si belle qu'il aurait été dommage de ne pas partir marcher.

Quel que soit le chemin parcouru en 2013, que ça ait glissé tout seul, ou que vous ayez fait 1500m de dénivelée positif chaque jour, que vous n'ayez usé que des tongs ou que vous ayez changé quatre fois les semelles de vos Meindl, remettons nous en route! Avec un sac plein de choses nécessaires, mais légères! Pas de superflu, promis, hein?

Je souhaite qu'on se retrouve tous en 2014 au panorama de "la vue des Alpes", ou du Schneeberg si vous préférez... Allez, bon rutsch à tous et belle année!

                               Canaries 2013 , El Teide, photo DL

Merci Christine pour la jolie métaphore ;-)

vendredi, décembre 27 2013

Aventure?

A l'heure où, rue des canassons, un voyage se prépare à grands coups de doxypalu, aquatabs et de gel hydroalcoolique, le film sud-américain "Rêves d'or" nous a bouleversés .

Trois ados Guatémaltèques quittent leur décharge de village, munis de baluchons bien légers, en direction de l'Amérique du Nord et de ses rêves d'or. Ils s'engouffrent alors dans un voyage sans retour. Leur point de mire, Los Angeles. Leur espoir de découverte, "Taïv", la neige... Rencontres plus où moins opportunes, difficultés de communication, échec, perpétuel recommencement, faim, deuil : Les épreuves qu'ils rencontrent sont dures et très violentes, mais traitées avec une grande sobriété. Cela dénote avec le cinéma dont nous sommes coutumiers ici en France ( ou en Amérique du Nord sans doute aussi)! Le scénario est inattendu, et semble refléter une réalité que nous ne connaissions pas. De plus, les jeunes acteurs bluffants : sommes nous dans un documentaire?

La période des fêtes de fin d'année donne envie d'aller voir "Blanche Neige" ou autre Walt Disney plus récent... Mais si vous vous égarez dans une salle où est projeté "Rêves d'or", pensez à écouter la B.O. : pour ne rien gâcher elle est sublime!

Notre voyage à venir nous semble bien confortable vu des sièges du Star...

mardi, décembre 24 2013

Omniscient

Citation facebookienne de cette fin d'année, de Nicolas S., de Neuilly-sur-Seine

«...Soyez certains que je serai toujours là parmis vous»

Tiens tiens, ça me rappelle quelque chose....Joyeux Noël!

dimanche, novembre 24 2013

Vous avez dit "Cancer"?

Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille, a fait une "Dati"... Mais si, souvenez-vous, Rachida avait fait un arrêt de 3jours et demi à la naissance de sa petite fille et était retourné au boulot sans passer par la case "maison". Démontrant par la même à l'ensemble des mères quelles feignasses elles sont de prendre un congé maternité.

Vous ne l'aurez pas manqué, Dominique Bertinotti a révélé le 22 novembre être atteinte du cancer du sein. En soi, rien d'extravagant. Il est plus étonnant que rien n'ai filtré depuis le mois de mars, et le début de son cursus thérapeutique (chimio-chirurgie-radiothérapie). Là où cela devient gênant, c'est lorsqu'elle annonce, à l'issue de l'interview, les raisons de ce "coming out". Parce non, bien sûr, il ne s'agit pas de se faire mousser. Il s'agit en fait d'aider les personnes atteintes du cancer! Aaaaaah bon! Mais comment?

Et bien, entre autres, Pour montrer qu'on peut avoir un cancer et continuer une vie au travail. Pour que les employeurs comprennent que la mise en congé longue maladie n'est pas forcément la meilleure des solutions.


Bon, j'avoue que je coupe un peu le texte, et que dans toutes les raisons évoquées il y en a de bonnes. Mais celle du congé longue maladie, c'est too much!

Parce que tout le monde n'a pas sa force de caractère, ni de travail (qui font qu'elle est ministre, tout de même), tout le monde ne supporte pas aussi bien les traitements, et surtout, que tout le monde n'a pas un boulot stimulant comme le sien! C'est sûr, participer à un grand projet qui va modifier le visage de la société française (mariage pour tous par exemple), ça aide à se lever le matin. C'est différent quand on passe la journée à classer des dossiers ou faire des ménages. Elle note quand même, comme un aveu, que la politique l'a aidée : Ne pas attendre à l'institut Curie, et avoir un chauffeur plutôt qu'un taxi... Ah bah oui, on rajoute une bonne heure par jour au niveau de la prise en charge! En plus des 35 heures hebdomadaires (quand on n'est pas cadre), du repas pour la famille, des activités des enfants, la semaine commence à être lourde... Chaque personne atteinte du cancer n'est pas égale à Madame Bertinotti.

Chacun a sa façon de vivre sa maladie. De la découvrir, de la haïr, de l'accepter, de la combattre, de la souffrir, d'en réchapper, d'y succomber. Le corps et l'esprit de l'un(e), n’équivalent en rien à ceux des autres. Ce n'est pas parce qu'elle a réussi comme cela, qu'on peut transférer son énergie sur les autres, et annoncer aux employeurs que le cancer, c'est pas si dur que ça.

J'ai envie de dire : Madame Bertinotti, des personnes atteintes du cancer qui travaillent encore et qui ont besoin de cela pour être stimulées (ou pour avoir de l'argent pour vivre par exemple) ça existe déjà! Pour les autres, il y a des mi-temps thérapeutiques OU le congé longue maladie. Merci pour les conseils donnés aux employeurs ; Heureusement que vous ne l'avez pas donné aux médecins, puisque jusqu'à preuve du contraire, ce sont eux qui dispensent les arrêts maladie!

lundi, octobre 21 2013

Citation

Citation entendue ce week-end...

"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s'habitueront."

René Char

dimanche, octobre 6 2013

Discutons...

"Une ride sur le front, ça y est je vieillis. Mais les gens disent que non, que j'ai plus assez de mémoire Pour porter le poids de mon histoire, Une ride, encore un petit effort, Ca y est je suis vieille, c'est pour de bon, Alors discutons..."

''Batlik "Discutons"
Album "Assis là"
2005

Clique

mercredi, août 14 2013

L'été de toutes les fêtes

Il était déjà bien parti en juillet, pas un moment de pause... mais voilà qu'il repart de plus bel cet été (et l'automne qui suivra!) pour une série de fêtes!

Du coup pas vraiment le temps de parler de "Hidjacking", LE film de l'été (ou MON film de l'été), ni "des Beaux Jours" avec Fanny Ardant, encore moins de "Né quelque part", déjà loin...

Il y a un temps pour tout, et en ce moment, c'est celui des barbec, terrasses et mariages. C'est le moment pour sortir de sa tanière et de lâcher l'ordi.

Alors voilà, je le lâche, mais juste avant, j'en profite pour te faire écouter une chanson de Bénabar plutôt appropriée... La vidéo est mauvaise, mais ferme les yeux... ça marche aussi!




   Salut les copains!


vendredi, juin 28 2013

Tolérance

Ces derniers jours les événements de la vie me renvoient aux notions de tolérance, respect, jugement. Et j'en entends beaucoup parler aussi. Du coup, je me pose un tas de questions :

Peut-on s'empêcher de juger les gens? L'être impartial existe-t-il?
Peut-on être tout a fait juste?
Qu'est-ce que l'ouverture d'esprit? Le respect d'autrui? La tolérance?

Quelques grands esprits nous ont offert des citations en guise de réponse...

Je déteste le mot tolérance. Mais je n'en trouve pas de meilleur(Gandhi)
C'est un concept qui est une vertu pour certains, une faiblesse, une lâcheté pour d'autres : une façon d'accepter ce qu'on ne peut pas interdire. C'est certainement à cause de cela que Gandhi ne l'aimait pas!

La tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas de nom (Pierre Doris)
Un peu comme Sonia Rolland, Franco-Rwandaise réfugiée en France à l'âge de 13 ans et élue Miss France 2000 : suite à son élection, alors que des courriers racistes et injurieux lui étaient adressés, elle a refusé (du haut de ses 19ans) que Geneviève de Fontenay ne fasse de communiqué de presse à l'AFP... Pourquoi? Parce qu'elle les a estimés non représentatifs des français, et que ce n'est pas parce qu'elle connaissait une poignée de cons qu'il fallait leur donner une tribune. Leçon de tolérance comme l'aboutissement de son éducation...

Le voyage apprend la tolérance(Benjamin Disraeli)
Mais par quel stratagème? Le voyage ouvre l'esprit parce qu'on se rend compte qu'on n'est pas seul au monde, et que certaines personnes ont d'autre chats - moins futiles que les nôtres - à fouetter! A priori selon le principe que Plus le champ de la pensé s'élargit, plus la patience et la tolérance augmentent (Ostad Elahi).
Mais que garde-t-on d'un voyage? Sommes nous plus tolérants avec nos voisins en revenant?

La tolérance est une vertu qui rend la paix possible (Kofi Annan),
La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire. Elle doit mener au respect" (Goethe)
La difficulté avec la tolérance vient du fait qu'elle paraît tout à la fois nécessaire et impossible (Bernard Williams)

J'ai encore sous le coude une tripotée de citations toutes plus justes les unes que les autres. Mais voilà mon avis sur la tolérance : laissons les grandes phrases, leçons, les idées majestueuses et honorables sur l'humanité entière, les civilisations, les différences ethniques, les grandes actions en faveur de l'amitié entre les peuples aux grands penseurs et aux personnes qui ont une destinée hors normes.

Commençons par faire de notre mieux à essayer de tolérer et respecter les "guys next door" : La vieille qui nous double au marché parce que elle, elle a mal aux jambes ce qui fait d'elle une personne pressée. La caissière qui n'est pas aimable parce que 80% des gens ne lui adressent pas la parole. Le co*$%§rd qui nous fait une queue de poisson parce qu'il a un rendez-vous hy-per important. La zarbi qui se tape une fixette sur nous dans le tram parce qu'elle est dans la lune. Le serveur qui nous renverse le café sur la fringue neuve parce qu'il a trop de monde en salle. Le voisin qui fait griller du poisson dès qu'il fait beau et qu'on peut aérer et que donc c'est le seul jour où il peut faire du poisson. La connaissance qui nous a blessé par un propos mal mesuré. Le collègue qui a mal jugé notre travail parce qu'il n'a pas toutes les cartes en mains. La sœur qui nous a remis en place parce qu'elle nous connait bien. L'ami qui nous a jugé parce que lui non plus n'est pas parfait...

Nous sommes tour à tour la vieille, la caissière, le co*$%§rd, la zarbi, le serveur, le voisin, la connaissance, le collègue, la soeur, l'ami... On peut essayer de les tolérer et les respecter chacun, si on espère la même chose de leur part. Qui ne tente rien...
Y'a du boulot! Celui qui y arrive me jette la première bière....(Ça c'est de moi!)




Aimer l'humanité entière peut s’avérer plus facile que tolérer une seule personne (Alessandro Morandotti)

samedi, mars 16 2013

Enfoirés

Mais pourquoi persistent-ils à tenir Mimi Mathy par la main?

Pour écouter "C'est l'histoire d'une meuf" clique

lundi, mars 11 2013

Garder l'église au milieu du village

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Dimanche 10 mars 2013, Hirtzbach, Sundgau

On ne le sait pas forcément, mais cette expression a plusieurs significations : Tandis qu'en Belgique elle laisse entendre "se garder des extrémismes", ou "éviter les heurts", en Suisse, il s'agirait plutôt de donner des détails, des précisions, expliquer très clairement à quelqu'un qui ne peut ou ne veut pas comprendre...
Elle pourrait aussi vouloir dire "garder les priorités en vue", "mettre les points sur les i".

Et en Alsace?

"Dos d’Kerich em Dorf bliet" signifie "garder les choses telles qu'elles sont, respecter les convenances"...

dimanche, mars 3 2013

Hennir de plaisir!

Ça y est, rue des canassons on ne braie plus! On hennit de plaisir!

Terminée la lecture d'étiquettes sans faim fin pour éviter huile de palme, arachides, lécithine de soja, colorants pas naturels du tout ou autre dextrose indésirables!
Plus de crainte de vache folle, de mouton tremblotant ou poule grippée.
N'ayez plus pitié pour les oies engraissées, les porcs entassés, les poulets batterisés en batterie.
Plus de mauvaise conscience, à faire venir de la viande d'Argentine ou de Kobé, ou à participer à la déforestation de forêts primaires à l'autre bout du monde en consommant ce que l'industrie agroalimentaire mondiale y plante.
Oubliés les OGM, pesticides, farines animales et autres bizarreries alimentaires.

Ne craignez plus, l'heure de vérité est arrivée! Enfin nous savons ce que nous mangeons, et, enfin, nous savons d'où cela provient!

Rue du cheval, nous sommes dans les stalles : vêtus nos casaques, nous sommes prêts à cravacher pour arriver premiers aux caisses : lasagnes de chez Picard, boulettes Ikéa, cannellonis Buitoni et autres plats cuisinés proposés par la grande distribution, tout doit y passer! On va peut-être même aller au Mac Do pour fêter ça!

"Comment? Nous mangeons du cheval? De ROU-MA-NIE? Mais quel SCANDALE!!!"

Jamais scandale ne nous a plus réjouit, à la veille d'un long mois sans cuisine, que celui qui nous permet d'acheter des plats cuisinés au rabais, tout en sachant ce qu'on mange (c'est pas souvent), en l’occurrence du Cheval roumain.

Pour ceux que ça touche vraiment, enfin qui sont vraiment surpris, si vous avez en votre possession une cuisine voici 2 suggestions :

  • - Commencez par acheter des produits locaux, et cuisinez-les vous-même! Vous verrez, vous saurez vraiment ce que vous mangez! Et, bonus, vous ferez peut-être vivre des gens qui travaillent dur, et pas des grands industriels (mais ça c'est de la politique).
  • - Deuxième chose, n'oubliez pas que ce "scandale"( à l'image de celui de la viande hallal, ou du concombre espagnol), est peut-être un arbre qui cache une forêt... entièrement plantée par l'homme!


A bon entendeur...


Pour aller plus loin, trouve des "Solution locales" au "désordre global" avec Colline Serreau :

    Pour regarder le film clique  



Merci Flo pour la bonne idée...

dimanche, février 24 2013

Des nouveaux codes... pour se défendre!

Les rapports humains, ça n'est pas une mince affaire. D'autant plus lorsque l'argent et le pouvoir s'en mêlent, comme par exemple... au travail.

Heureusement que l'entreprise peut être dotée de ces fameux délégués du personnel (DP), indispensables représentants des salariés! Ils ont le privilège de pouvoir dialoguer avec la direction une fois par mois, dans le but de mettre un peu de soleil dans les conditions de travail (et dans la fiche paye). Mais le dialogue est un peu compromis, car les dirigeants ont bien souvent le dernier mot. Il faut dire que les dés sont pipés : globalement formés, ils adoptent une façon de communiquer et de gesticuler spécifique à leur situation (supériorité hiérarchique), brouillant ainsi les pistes et changeant les codes de la conversation classique entre humains.
Les réunions mensuelles prennent alors des tournures de combat chorégraphié et inégal entre un maître du Krav Maga et des collégiens débutant le karaté, anéantissant toute tentative de manœuvre de la part des DP.
Pas de chance pour les employés, le rayon de psychologie au travail de la fnac concerne essentiellement les dirigeants, déjà fraîchement revenus de stage de management. Et il semble que les cours pour emberlificoter ses patrons ça n'existe pas encore...

Heureusement, Elisa Mirtchev est là! Pas feignasse pour un sou, c'est en se plongeant dans ces bouquins dont elle est loin d'être le public cible, et en "tentant l'expérience", qu'elle essaye de trouver des parades a destination directe des DP en mal de repères. Plus que des solutions, elle décortique les situations pour comprendre le fonctionnement des dirigeants et de ce qu'on leur a appris...

Son blog prend la forme d'un patchwork : sa propre expérience en tant que DP et des extraits de littérature classique, de management, ou de sociologie s'y entremêlent pour former le "Précis d'Ethnologie à l'Usage des Délégués du Personnel" : un véritable cours de self-defense pour ces délégués sans technique ni tactique. Et si, grâce à son "cours de rattrapage" dispensant les nouveaux codes de conversation, les "affrontements" mensuels tendaient vers des rapports humains plus équitables?!

Son postulat de départ est "qu’une expérience A réalisée au sein d’une organisation peut être transposée et réalisée dans un autre contexte avec d’autres protagonistes pour devenir une expérience B, dont le déroulement et les conclusions seraient éventuellement semblables."

Considérons que son" Précis d'ethnologie à l'usage des Délégués du Personnel" est cette Expérience A qui nous est partagée. Libre à nous de nous en servir pour se défendre, pour créer de multiples expériences B.

Et de dire "Merci Elisa" au passage...

Pour voir son blog clique  !

lundi, février 11 2013

Habemus Papam! Ou pas...

L'info vient de tomber, Benoît XVI démissionne!! Tremblement de terre sur la planète Catho...

Après son prédécesseur qui, malgré ses problèmes de santé monumentaux, s'est accroché à son sacerdoce coûte que coûte, un Pape qui lâche prise paraît comme un poisson d'Avril. On se souvient tous de l'image de Jean-PAul II, dépendant physiquement, qui faisait passer sa frustration d'être en si mauvais état par de petits gestes de colère. On se demandait même si les discours étaient encore les siens, à l'image de sa marionnette des guignols toujours dirigée par "le capital" (Sylvester Stalone).

La dernière démission de Pape date du 13ème siècle... Ça ne doit pas être aisé de prendre une telle décision.

Mais voilà, d'après moi, c'est une des meilleures choses qu'il puisse arriver à l’Église moderne.

Je me souviens de son élection : Joseph Ratzinger, quoique jugé très compétent, était âgé avant même d'être élu. Tandis que l’Église était en perte de vitesse, et qu'on lui reprochait une inertie en opposition avec ce monde qui va si vite, ce Pape dit "de transition" ne me semblait pas être celui qui allait faire bouger tout ça. C'était la rupture après un Jean-Paul II dynamique dans sa façon d'être et de voir les choses, mais la rupture dans le mauvais sens du terme.

Je n'étais pas la seule à penser que ce Pape n'allait pas avec son époque : j'ai même entendu sortir de la bouche d'une femme de 83 ans à l'époque "ce vieux schnock?"... c'est dire. Comment faire avancer l’Église avec les mœurs d'aujourd'hui quand on a 80ans? Je ne connais pas toutes les prises de position de Benoît XVI, et je ne préfère pas tout savoir, mais celle qu'il prend aujourd'hui me paraît excellente : Laisser la place avant d'être incapable de la tenir, et surtout laisser la place à un plus jeune, qui comprendrait les problèmes de la société et de l’Église catholique d'aujourd'hui.

Le temps de la "transition" (8 ans quand même!!) est révolu, l’Église a entre ses mains son avenir, c'est le moment de foncer!!

vendredi, janvier 25 2013

Utopie?

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Parlement Européen, décembre 2012

"Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main,
Vivre et s'entraider en frères
Pour de plus beaux lendemains.
Plus de haine, plus de frontières,
Plus de charniers sur nos Chemins,
Nous voulons d'une âme fière,
Nous forger un grand destin."

Ode à la Joie, hymne Européen.

lundi, janvier 14 2013

Liberté, Egalité, Fraternité

Et vous, qu'est-ce qui vous donne envie de descendre dans la rue? Une injustice? Une régression sociale? Quelque chose qui porte atteinte à vos droits?

Quelqu'un peut-il me donner un argument valable pour - me lever tôt un dimanche, préparer mes affaires, un casse-dalle, payer un ticket de bus ou train, me taper plusieurs heures de transports pour aller à Paris dans le froid de Janvier et - descendre dans la rue dans le but de manifester contre l'union de deux êtres humains qui s'aiment?

Je m’interroge sur cette question depuis deux semaines sans comprendre cette "manifestation pour tous"...

Quel est le problème si mon voisin Gay se marie? Quel préjudice ceci va me porter? S'il s'agit de protection de l'enfance, n'oublions pas que les familles homoparentales existent déjà... la société ne devrait-elle pas protéger ces familles plutôt que de faire comme si elles n'existaient pas?

Nous acceptons facilement l'évolution des normes dans le bâtiment, dans l''industrie agro-alimentaire, dans la fabrication des vêtements et des voitures... Pourquoi ne pas accepter que les normes de la société évoluent elles aussi, et de façon naturelle? En mettant en place un "mariage pour tous", la France ne serait pas précurseur, quel risque prend-elle?

Puisque chacun a la liberté de donner son avis dans la rue, nous pourrions aussi tous bénéficier de l'égalité face au mariage. Allons, faisons preuve de fraternité...

<KENOX S730  / Samsung S730>

Ciel "Gay Friendly", Pérou, Septembre 2007

Et une petite écoute pour la route : Lynda Lemay, Les deux hommes

      Clique 

vendredi, janvier 4 2013

Le Rose de la Cathédrale

Ça ne se voit pas tous les jours, mais elle est en grès rose, notre cathédrale alsacienne.

Parfois, avec la pollution, on croirait qu'elle est en basalte, comme à Clermont... Cela dépend bien souvent de l'angle de vue, et du temps qu'il fait.

Il arrive même qu'on n'en voit pas la rosace, certains soirs de novembre, quand la brume est basse et que les ruelles sont vides. Et lorsqu'il pleut ou qu'il neige, en se plaçant tout en dessous et en levant les yeux vers la flèche, on voit les gouttes et flocons tomber de bien haut, mais on ne voit pas non plus le rose de la cathédrale.
En été, les illuminations la mettent en valeur, mais ce n'est pas sa couleur naturelle non plus. Elle est multicolore, mais elle n'est pas rose.

Pourtant, rien ne l'empêche d'être belle : C'est le joyau de la ville quel que soit le temps, et quelles que soient les saisons. Elle est toujours là quand on lève un peu la tête, fidèle au poste. Même si parfois on ne voit pas sa couleur rose.
Dans ce cas il suffit d'attendre patiemment qu'un rayon de soleil nous fasse cadeau d'une belle vue sur la cathédrale, pour en retrouver tout son rose d'origine.

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Je souhaite que votre année 2013 soit comme le Rose de la Cathédrale : Elle sera sûrement parfois grise, brumeuse, ou dénaturée par des artifices, et ce malgré tous mes bons vœux. Mais cela dépend souvent de l'angle de vue et du temps qu'il fait.
Je vous souhaite que le soleil et ses rayons vous donnent un nouvel angle de vue, et vous rappellent de temps à autres la vraie couleur de la vie...

 BONNE ANNEE 2013 à TOUS

dimanche, décembre 23 2012

Le Noël des araignées

Chose promise, chose due : "un truc religieux pour Noël". On admettra qu'il s'agit tout simplement d'un conte, tiré de mon enfance, et inventé par ma maman? Je ne le sais pas vraiment, mais elle nous éclairera sûrement dans un commentaire.

''Quelques temps avant Noël, la maison se mit à sentir la cannelle, l'anis, le miel, le chocolat, et toutes ces choses délicieuses qui entrent dans la composition des petits gâteaux de Noël. Les préparatifs de cette fête occupaient toutes la maisonnée. La veille de Noël, les choses sérieuses commencèrent. A grands coups de balais la Stuba* fut nettoyée, débarrassée de toutes les poussières et des toiles d'araignées qui l'enlaidissaient. On en profita pour nettoyer toute la maison, puis le sapin fut dressé au milieu de la grande pièce. On le décora de pommes, de noix, de boules rouges et argentées, de petites sujets en bois peint et en porcelaine. Jamais le sapin de Noël n'avait été si magnifique! Avec les bonnes odeurs de gâteaux et la superbe décoration du sapin, la maison avait vraiment un air de fête. Le poêle de faïence ronronnait déjà, il fera bon se rassembler autour du sapin après la messe de minuit.
Pendant ce temps la, au fin fond de la maison, toutes les araignées ayant trouvé refuge dans un coin bien tristounet trouvaient que ce Noël n'était pas gai du tout. Les petites araignées trouvaient très injuste d'avoir été chassées loin de la chaleur de la Stuba et aussi loin de la fête. Cette désolation était telle que la grand-mère araignée, la plus âgée de toutes, décida qu'elles iraient voir le sapin pendant que tout le monde serait à la messe de minuit.
Lorsque la maison fut silencieuse, toutes les araignées sortirent de la cave, du grenier, de sous l’escalier, et de tous les endroits sombres de la maison où elles se cachaient, pour se rendre auprès du sapin de Noël. Toutes, elles étaient toutes là : les papas, les mamans, les bébés, les grand-pères, les grand-mères, toutes les araignées de la maison se retrouvèrent là, émerveillées devant le sapin. Et non contentes de se trouver là, elles montèrent tout en haut du sapin, admirant toutes les décorations, passant et repassant partout. Puis, en grand silence, elles retournèrent à la cave, au grenier et sous l'escalier avec des images magnifiques dans la tête. Quel beau Noël c'était...
Quand le petit Jésus vint pour déposer les cadeaux des enfants de la maison, il eu une drôle de surprise. Le sapin était couvert de fils gris laissés par les visiteuses, et cela n'était pas joli, mais alors vraiment pas joli. Avec un petit sourire, le petit Jésus pensa au bonheur qu'avaient eu les araignées. Son front devint soucieux : il ne pouvait pas laisser le sapin dans cet état. Alors, il le toucha du bout de son doigt, et, instantanément, tous les fils gris devinrent dorés, et le sapin brilla de mille feux dans l'obscurité de la Stuba.
Depuis ce jour, dans les maisons alsaciennes et ailleurs, on décore les sapins de Noël avec des fils dorés...''


J'espère que les mécréants qui liront ce billet ne regretteront pas l'apparition du petit Jésus. Il fait, quoiqu'on en pense, partie de l'histoire, celle avec un grand H, et surtout de celle-ci, avec un petit... Les décroissants se réjouiront que la fameuse marque de cola américaine n'ai pas voix au chapitre rue des Canassons...

Bonne fin d'année bande de mécréants décroissants!

With love...

*la Stuba est la pièce à vivre d'une maison (en Alsacien)

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