Rue des Canassons

Thaïlande, janvier 2014

Luang Prabang, Laos, Janvier 2014

Pour descendre vers le sud du Laos, nos bus ont traversé des montagnes, évité 500 chiens errants, buffles, poulets,surtout évité des enfants assis sur la route... Nous avons mis 2h pour faire 30km, nous avons fait 3h dans un pick up a 30 (30personnes...), notre bus a lache pendant le trajet, notre avion a eu 3 h de retard, et notre tuktuk s'est transformé en 4*4!

Au Laos, il semble qu'on arrive toujours à destination (en ce qui nous concerne!), mais on ne sait jamais en combien de temps.

Il s'agit d'apprendre la patience....

Mais, sur la route du Sud, il n'y a pas que la route! Il y a tout le reste :

Les paysages Karstiques de Vang Vien (un peu comme la baie d'Along, sans eau et donc sans requins Camcam), et le super steak Lao,

Le laab de canard a Vientiane , ou le plat qui a sauvé notre passage dans la capitale,

Le chauffeur de tuktuk en sortie scolaire avec une horde d'adolescentes prépubères, qui nous a transporté et proposé à manger juste comme ça.

L'hôtel dans la jungle!

La rencontre avec Alain, vrai routard pas comme les autres.

Le marché de Paksong, ses odeurs et bizarreries,

Les plantations de thé et Café sur le plateau des Boloven.

Les cascades du même plateau!

Ouf, j'espère qu'on va reussir à se rappeler tout ça!!

Notre voyage en bateau nous a menes a Luang prabang, ancienne capitale du Laos, et deuxieme ville la plus importante du pays. Classee au Patrimoine mondial de l'unesco, toute la ville est protegee des constructions deraisonnees.
Ne se contentant pas d'etre belle, la ville est paisible. Le contraste avec la tumultueuse Thailande voisine et enorme. La vie nocturne s'y arrete a 23h30 dernier delais, et les routes sont bien moins peuplees.
On appercoit par-ci par-la des traces du passage des francais, pendant le protectorat ( traduction francaise sur chaque administration, boulangeries....)

rue pricipale
Temple Wat Xieng Thong


Rencontre

Nous voila dans le nord de la thailande, a Chiang Mai pour etre precis. La ville est plus petite et respirable qu'a Bangkok, et les propositions de trekking sont abondantes.

Du coup, nous y avons retrouves Yannick et Julien, celebres sudgauviens, pour un trek dans les montagnes du nord. En realite, le relief ressemble aux vosges, mais la vegetation est plutot de l'ordre de la jungle (Lianes de tarzan, bananiers sauvages, plantes medecinales, etc...)

Notre guide nous a presente son cousin qui cultive le riz. Au petit matin, ce sont les cloches de ses buffles des rizieres qui nous ont reveilles (apres le chant du coq, moins original).

Nous avons eu le droit a tous les exotismes : chasse nocturne a l'araignee montsrueuse (un peu comme la chasse au dahu, sauf que ca marche), elephants, pieges a rat, rat au petit dej, ver grille, serpent menacant... Notre guide et les locaux ont un sens de la survie tres developpe, parfois un peu animal meme, surtout lorsqu'ils font usage de leur lance-pierre, ou fusil.

Nous avons eu la chance de partager les repas avec les locaux : coq "village" au diner... autant dire que lorsqu'on a vu sa preparation, du zigouillage aux epices, on est moins gourmands

La vie semble s'etre suspendue chez ces Hmongs et Karens. Loin de nos laves-vaisselle et nourritures aseptisees, du ramassage scolaire et des brosses a dents... et, pour notre plus grand plaisir, loin du tourisme de masse. Pas de folklore superflu (tenues traditionelles, femmes giraffes, vente de vrais faux collier faits main)

Il faut dire aue tout cela fait echo a ce que j'ai pu voir en amazonie, c'est etonnant comme des populations qui vivent si loin les unes des autres semblent avoir tant de points communs...

Allons voir au Laos si cela y ressemble aussi.

Ce soir s'achevent deux jours epuisants dans la cite des anges, encore une, j'ai nomee Bangkok.

Le premier de l'an nous a permis de decouvrir la ville de facon assez sereine, aujourd'hui c'est une autre affaire. Peut-etre avons nous ete ambitieux : nous avons voulu faire plein de choses a pied, mais la chaleur, la pollution et les distances aidant, nous sommes cuits.

Les quartiers populaires et chinois contrastent avec le Sky train et ses infrstructures de type le 5eme element (sisi, rappelez vous ces differentes hauteurs de circulations comme autant de strates de la societe de la societe). Grands boulevards et petits coupes gorges, grosse bouffe et bui-buis, ferrailleurs et centres commerciaux monstrueux, train hyperclean et bus bondes, maisons deglingos sur pilotis et grattes-ciels... Que de paradoxes.

La ferveur religieuse evidente contraste aussi avec la societe de consommation omnipresente (panneaux d'affichage et de TV partout, tout le temps, meme dans le train). On a meme cru voir des gens prier devant des affiches publicitaires geantes, mais non en fait il y avait bien un (petit) temple...

La photo vue du ciel parle d'elle meme, on dirait qu'il y a une ville basse, une ville haute, et une ville sur l'eau, qu'on ne voit que tres peu...

Nous partons demain matin tot a Koh Chang, pas faches si on trouve un coin de calme

La Gomera est une île ronde de30km de diamètre, au sud ouest de Ténérife. Telle un "presse-Agrume", elle est formée de barrancos (gorges) qui convergent au centre de l'île et descendent vers l'océan en étoile. Au centre, la seule forêt primaire d'Europe retient les nuages qui passent par là...

Parc de Garajonay

La Laurisylve est une forêt subtropicale humide. Au centre de l'île, la température n’excède pas 17 degrés, et l'humidité est permanente. On croise des Lauriers et des bruyères arborescents... bien loin de la bruyère bretonne et de tout ce qu'on peut imaginer.

Le lichen fait de la barbe aux arbres!

Malheureusement, un incendie a dévasté la foret sur une partie de l'île. Même si la nature tente de reprendre ses droits, le parc a été atteint en 2012 et va avoir bien du mal à s'en remettre.

Il est impossible de faire le tour de l'île : les gorges sont séparées par de hautes falaises, et le seule moyen de circuler est de revenir régulièrement vers le centre de l'île, ce qui prend bien plus de temps qu'à vol d'oiseau! Avant l'arrivée des moyens de télécommunications, les habitants utilisaient le Silbo, un langage sifflé, afin de communiquer de barranco à barranco!

Toujours à l'ombre du Teide, la Gomera étant la plus âgée, elle ne porte pas les même stigmates volcaniques que sa voisine Tenerife.

Qu'elles soient naturelles ou crées par l'homme, les terrasses jalonnent l'île...

Aucune vache ne pâture sur les pentes des îles Canaries... Tout au plus des chèvres, quelques lapins, et des lézards à gogo....

Lézard, Vilaflor, Ténérife, mai 2013

Descente du Pico del Teide, ïles Canaries, mai 2013

L'origine Volcanique de ces îles est plus qu'évidente : impossible de manquer le Pico del Teide, illustre volcan (3ème plus haut du monde depuis sa base!) toujours actif - quand je pense que je me suis accroupie au-dessus d'une fumerole - qui culmine à 3715m d'altitude. Par conséquent, il est le sommet de l'Espagne, coiffant les Pyrénées au poteau! Sa dernière éruption date cependant de 1909.

Ténérife, déjà en position centrale et dominante du fait de sa taille et sa situation, attire tous les regards avec son volcan, et tous les tourismes....

Cela fait une semaine que nous sommes un peu plus surpris chaque jour, et les paysages ne ne reflètent pas du tout ce qu'on avait essayé d'imaginer...
Bien sûr, mieux vaut parler Allemand que Français, mais l'archipel ne s'arrête pas aux clichés pour nous étonner!

Et toi, que sais tu sur les îles canaries?

Ma réponse en images à la fin de la semaine!

Marais Salants, Loire Atlantique, Mars 2013